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Actions principales :
- Locavorium participe à des projets de recherche ou des thèses de doctorat, notamment en fournissant un accès à ses données internes et ses expériences, en tant que pionnier du locavorisme en France.
- Objectif : partager des données, des chiffres, des expériences, sur les thèmes du locavorisme, des circuits-courts, de l’agriculture locale, etc.
Notre rôle, notre implication :
- Accueillir des chercheurs (parfois venant des plusieurs pays d’Europe), des doctorants pour leur thèse, etc.
- Aller témoigner dans lieux de rencontre et de discussion, notamment à l’INRAe (ex-INRA), etc.
Qui le fait :
- Le plus souvent, les 3 fondateurs ingénieurs agronomes, donnent de leur temps pour ces organismes.
Exemples de réalisations :
- 2016 Partenariat avec l’INRA de Montpellier
- Thèse de S. Millet, encadrée par Y. Chiffoleau (experte française des circuits-courts) et J-M Touzard, et financée par l’ADEME
- Objet : mieux comprendre en quoi la vente en circuits courts peut favoriser des changements de pratiques agricoles chez des agriculteurs
- Locavorium est un cas d’étude intéressant selon l’INRA, car « présente une forme d’organisation innovante, et comprend une dimension ‘utilité sociale‘ « .
- 2017 Participation aux enquêtes de la Chaire Innovation Frugale de l’INRA de Montpellier
- Objet : étudier les « initiatives innovantes de transformation en circuit de proximité«
- Intérêt du Locavorium : sa « Halle de transformation » mise à disposition des petits producteurs. Une innovation qui sera ensuite utilisée par plusieurs producteurs, entre 2016 et 2024.
- 2017 Projet de Recherche Européen
- Etude « Strength 2 Food » menée par 15 universités d’Europe.
- Objectif : rendre le système alimentaire européen plus durable, par des lois sur la qualité et la production.
- Le rôle de Locavorium : le seul exemple de commerce en Europe choisi, notamment pour ses critères de durabilité et de qualité.
- 2017-2018 Projet de Recherche Agronomique et Économique : quel est le rôle des circuits-courts dans l’économie durable du territoire ?
- Etude « MAGPRO : Clés de réussite et impacts territoriaux des magasins de producteurs » menée par plusieurs organismes en France, entre 2014 et 2018. Le projet MAGPRO est coordonné par l’Association de formation et d’information pour le développement d’initiatives rurales (AFIP) et financé par le CASDAR.
- Objectif : Dans le cadre du projet, l’INRA doit mener une étude d’impact des circuits courts alimentaires sur l’économie territoriale. Et dans ce contexte, l’INRA a choisi Locavorium comme exemple intéressant, pouvant nourrir ses recherches.
- Mode de collaboration : l’INRA de Montpellier, et son Unité Mixte de Recherche (UMR) « Innovation », ainsi que Locavorium, et plus particulièrement son entité interne nommée « Lab’innov » (Laboratoire d’innovation), ont signé un partenariat de collaboration dans un but de recherche scientifique dans le domaine de l’agriculture, de l’agronomie, et des systèmes alimentaires territorialisés.
- Le rôle de Locavorium : l’un des rares exemples de commerce 100% circuit-court en France, choisi comme modèle ayant prouvé son fonctionnement ; Locavorium a donc fourni de manière bénévole et non rémunérée, des temps de discussion et des données morales/sociales ainsi qu’économiques, sur le fonctionnement du Locavorium. Le but étant d’aider l’INRA à comprendre le fonctionnement des nouvelles formes de commerces alimentaires en circuit-court.
- Organismes impliqués :
- Organisme chef de file : AFIP. Association de formation et d’information pour le développement d’initiatives rurales.
- Partenaires : FNCIVAM, TRAME, Interafocg, FRCIVAM Bretagne, CIVAM Finistère, Chambre régionale d’agriculture Rhône-Alpes, Terre d’envies, Terroirs 44, Association des Boutiques paysannes de Languedoc-Roussillon, FRGEDA PACA (via Trame), EPLEFPA Les Sicaudières, EPL Valdoie, CEGAR, INRA SAD UMR Innovation, Groupe Sup de Co Montpellier laboratoire MRM, laboratoire RURALITES-Université de Poitiers.
- Partenaires associés : Bergerie nationale, Boutique gourmande des lycées agricoles (GIE des exploitations des lycées agricoles), Réseau ALIMENTATION de la DGER – BIPI- BDAPI -Christine Raiffaud
- Objectifs
Dans un contexte de nécessaire redynamisation du milieu rural et d’accès à une alimentation de qualité pour tous, le projet « MAGPRO : Clés de réussite et impacts territoriaux des magasins de producteurs » se donne comme finalité de consolider une voie de commercialisation en circuits courts pour les agriculteurs qui leur permette de pérenniser leur exploitation en cohérence avec leur réalité territoriale. Les différentes actions mises en oeuvre par les partenaires au long de ce projet permettront de répondre aux objectifs généraux suivants :
- Renforcer la structuration et accompagner l’émergence ainsi que le développement des magasins de producteurs sur les territoires
- Permettre la création et le développement d’initiatives pérennes, viables économiquement et vivables humainement, qui soient adaptées à leur territoire et aux capacités des producteurs
- Mettre en évidence et améliorer la contribution des magasins de producteurs au développement durable des territoires, à la création de richesse, à la captation de valeur ajoutée et au lien social.
- Les actions seront organisées en trois volets, afin d’étudier les différentes dimensions d’un magasin de producteurs mais également ses relations et conséquences sur les exploitations d’une part et sur le territoire d’autre part.
- Résultats et valorisations attendus par les chefs de projet MAGRPO :
- La création d’outils (documents) pour les agriculteurs et les animateurs recensant : les éléments stratégiques, juridiques, fiscaux, organisationnels et sociaux pour la mise en place des magasins de producteurs (ex. tableau de bord, grilles d’analyse, suivi de la demande consommateur)
- Un outil de diagnostic de l’exploitation pour son entrée dans un magasin de producteurs, recommandation pour la réalisation du diagnostic, notamment en situation pédagogique par l’enseignement agricole.
- Un recueil des méthodes d’accompagnement et savoir-faire spécifiques à chaque étape du projet (phase d’émergence, de démarrage, de consolidation) à destination des animateurs et conseillers
- Des modules de formation en association avec les exploitations des lycées à intégrer dans les parcours de formation (en lien avec les référentiels, notamment le BTS ACSE)
- Un recueil des bonnes pratiques à destination des collectivités territoriales
- Une méthode d’analyse co-construite des impacts économiques, sociaux, environnementaux de ces modes de commercialisation et des documents de communication présentant les plus-values territoriales des magasins de producteurs
- Des propositions pour une prise en compte des démarches collectives de vente dans les politiques publiques
- Ces différentes productions prévues seront immédiatement utilisables par et en direction des agriculteurs. Les phases de mises au débat et test des productions auront, en outre, permis une appropriation et une validation de ces productions par les agriculteurs impliqués dans le projet (notamment ceux du comité consultatif). Les éléments de méthode seront apportés auprès des agriculteurs par les structures membres des réseaux partenaires
- Et plus particulièrement dans le cadre du partenariat de recherche scientifique signé avec Locavorium, la question étudiée par l’INRA est la suivante : Quelle est la contribution des circuits courts alimentaires à l’économie locale ?
- Les objectifs de l’INRA : Définir un outil de mesure de l’impact économique des systèmes de commercialisation en circuit court sur leur territoire afin de valoriser leur contribution au développement durable des territoires.
- La méthodologie : La méthode consiste à suivre l’argent qui est dépensé par les consommateurs dans le magasin. Cet argent, une fois encaissé par le magasin, va être dépensé pour payer les producteurs, salariés et différentes charges. Les producteurs et salariés vont ensuite réutiliser cet argent dans diverses dépenses … et ainsi de suite. Plus cet argent passe de main en main sur la zone économique locale, plus il profite au plus grand nombre et permet un impact économique local élevé. Ce phénomène est connu sous le nom d’effet multiplicateur.
L’idée est de pouvoir répondre aux questions suivantes : comment l’argent dépensé par un consommateur dans un magasin qui s’approvisionne en circuit court circule-t-il sur le territoire ? Reste-t-il sur une zone économique locale ? Si oui, à qui profite-t-il ? Pourquoi et à quel moment une partie de cet argent sort de la zone économique locale ?
- RESULTAT : pour 1 euro dépensé dans un magasin Locavorium, 89,6% est réellement réinvesti dans l’économie locale (rayon de 150 km autour du magasin). Source : étude de l’INRA sur les données comptables du Locavorium et après interviews.
- 2018 Projet de Recherche Agronomique – Flux de production et d’approvisionnement à l’échelle d’une métropole.
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- Intitulé : Etude des flux d’approvisionnement alimentaires du bassin de Montpellier.
- Objectifs :
- L’objectif est de caractériser et modéliser les flux d’approvisionnement du bassin de consommation de Montpellier pour 3 produits de base courremment consommés et donc recherchés : les oeufs, les tomates et le pain (artisanal). L’enquête porte ainsi tous types de points de distribution commercialisant ces produits pour mieux comprendre leur stratégie d’approvisionnement et la caractériser (fournisseur, transport, volume). L’objectif étant de pouvoir ensuite représenter ces flux de manière agrégée sur des cartes pour les visualiser.
- Dans un second temps, l’objectif est de mettre en avant d’éventuels facteurs de vulnérabilité en fonction de la stratégie d’approvisionnement. Les données recueillies seront anonymisées et agrégées dans le cadre de la présentation des résultats. Une présentation publique sera organisée au mois de janvier, toutes les personnes nous ayant répondu seront invitées à cette présentation pour pouvoir échanger ensemble autour de cette thématique.
- 2020 Measuring the Economic, Environmental, and Social Sustainability of Short Food Supply Chains.
- Publication scientifique « Mesure de la durabilité économique, environnementale et sociale, des circuits-courts alimentaires ».
- Locavorium est le seul exemple d’initiative pilote en Europe, choisi pour cette étude.
- Lien pour lire la publication : https://hal.inrae.fr/hal-02628244
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